samedi 29 décembre 2012

Aker brygge...




"Brygge", c'est le "port" en norvégien. Aker Brygge, c'est le port d'Oslo aussi pour moi... Mais comme me le faisait très justement remarquer Aurélien ce soir, il héberge aujourd'hui très peu de bateaux.. 

Jusqu'en 1982, cette partie d'Oslo longeant le fjord était consacrée à une activité de chantiers navals (on y revient! ;-). A la fermeture de ces derniers, les bâtiments ont été très joliment réhabilités entre 1986 et 1998.

Aujourd'hui, les bâtiments d'Aker Brygge accueillent donc:
- des restaurants et des cafés aux intérieurs et au terrasses si chaleureux, si accueillants... et souvent assez chers!
- un centre commercial
- un cinéma
- des bureaux
- des appartements

Mais pour moi, Aker Brygge, c'est avant tout (avec Holmenkollen! ;-), un des espaces de liberté d'Oslo... Sortir du métro et se retrouver en quelques pas dans cet espace ouvert sur le fjord, c'est juste un luxe dont je ne me suis jamais lassée. La vue sur la mer et les montagnes au loin est magnifique, les quelques bateaux y accostant invitent à la rêverie et aux voyages, et le regard croise des points de vue superbes en balayant l'endroit à 360°!

La mairie d'Oslo
                     
                   Entre la mairie et la forteresse
La forteresse




Le fjord
...
Les quais et les terrasses
 
Les quais et l'entrée du centre commercial



Quelques uns des bateaux accostant sur les quais
La ligne de tram et le Centre du Prix Nobel


La mairie vue des quais

C'est aussi un splendide lieu de promenade, de flânerie, 
de rendez-vous, de rencontres. 

Ce matin, vers 10h, l'ambiance y était particulièrement agréable, très calme, silencieuse. 
Les oiseaux nous ont accueillis, les filles ont joué dans la neige, 
et les très jolies sculptures des quais, joliment enneigées, avaient une allure très paisible! 







Valérie

Il a neigé...

Cette nuit! ;-)










vendredi 28 décembre 2012

Mathallen...enfin!

Un des aspects de la ville d'Oslo (peut-être commun à d'autres grandes villes) est qu'il est difficile, sans avoir de bonnes adresses "sous le manteau", de dénicher des commerces où acheter de la bonne nourriture, si possible pour un prix raisonnable.

Depuis notre arrivée, nous avons, un peu désabusés, été clients des "Rimi", "Kiwi" et autres "Rema 1000". Ce sont des petites supérettes où l'on trouve un peu de tout, mais bien peu de ce que nous étions habitués à manger en France.

La journée d'aujourd'hui a été consacrée à trouver les fameuses bonnes adresses pour changer tout ça.

Premier objectif : trouver des aliments bios. Evidemment, pas (encore) de Biocoop ici. Il y a quelques produits bios de marques distributeurs dans les supermarchés mais c'est à peu près tout. Une employée du comptoir du "Tourist information" de la gare centrale nous a dit qu'on trouverait notre bonheur au magasin "Røtter". Nous y sommes donc allés en premier, pensant trouver un grand magasin aéré et agréable car unique en son genre ou presque dans la capitale. L'enseigne était jolie, la vieille porte donnait envie de rentrer :



A l'intérieur, nous avons trouvé un véritable Capharnaüm de tout ce qu'on peut faire de bio et de naturel : thés, herbes, aliments, compléments alimentaires, bougies, sel (de Guérande!), soupes, livres. Après avoir découvert une petite grotte près du comptoir nous avons trouvé  les frigos tout au fond et le congélateur dans un placard. Espace réduit, donc, mais certains produits nous rappelaient nos vieilles habitudes quand même! :

Sojade...de Noyal-sur-Vilaine (le prix a doublé au passage!)



Nous avons donc fait quelques emplettes mais l'espace totalement dévolu à l'exposition ne laissait que peu de place pour la circulmation, qui plus est avec un sac à dos. (Le vieux gag : en se penchant pour ramasser ce qu'on a fait tomber, on cogne dans autre chose et on le renverse... C'est drôle au début, mais rapidement lassant!)

En sortant un peu mitigés de ce magasin, nous sommes allés dans le quartier de Grünerløkka à un jet de bus de la gare centrale. Nous avions l'adresse d'une "Franske Ostbutikk" (fromagerie française) où nous nous sommes rendus. Cette boutique nous a réservé une surprise:




Et oui, des crêpes! Pas de galettes par contre car la farine de blé noir n'est pas disponible à Oslo (sauf en..pharmacie(!) nous a dit le patron français)
Nous avons fait l'acquisition d'un croissant au chocolat (pas un pain car c'est un croissant dans lequel on rajoute du chocolat et qu'on repasse au four...), mais pas de produits utilisables pour nos prochains repas.

L'après-midi s'avançant, nous avons hésité à aller à la dernière adresse avant de finalement nous décider. Et nous n'avons pas regretté!

Il s'agit d'un ancien entrepôt réhabilité de belle façon. Les Norvégiens sont forts dans cet art, ils ont déjà fait la même chose avec tout le quartier des docks devenu Aker Brygge.

A voir le bâtiment, nous n'avons eu qu'une envie : y entrer!




A l'intérieur, nous avons trouvé un marché permanent regorgeant de produits engageants : fromagerie, charcuterie, poissonnerie, fruits et légumes, boulangerie, épicerie... Ce sont des commerces difficiles à trouver à Oslo, réalité à laquelle un  Français ne s'habitue pas facilement... Et, cerise sur le gâteau, les prix sont très corrects! Ils restent bien entendu plus chers qu'en France, mais dans une fouchette plus basse que ce que nous avons vu jusqu'ici.

Par exemple : baguette à 25 couronnes (3.4€), hectogramme de Comté français (pas de prix au kg pour les fromages!) : 40 couronnes (5.4€).

Mais la bonne surprise est venue du stand de fRuits et légumes où les prix étaient les mêmes qu'en France!





Il y avait des étals de différents pays, la France étant évidemment représentée:



Cet endroit va nous voir souvent maintenant, c'est certain!

Aurélien


PS.: Une coutume en Norvège est de faire des petits biscuits appelés "pepperkake" à Noël. On réserve toujours un peu de pâte pour faire la "Pepperkakehus", c'est-à-dire la "maison en biscuit". Et ce soir, nous avons même trouvé la "Pepperkakemathalle"!

Silence...

"Il y a des moments où c'est mieux
De ne pas toucher
Il y a des moments où c'est mieux
De ne pas toucher le silence..."